Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
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Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
Le "Wehrmann", littéralement "l'homme sous les armes" dans la Landwehr prussienne, est équipé d'un uniforme simplifié comparé à son camarade de la ligne.
Il est vêtu d'une tunique de drap de laine bleu foncé, appelée "Litewka", à la fois ample et proche du corps.
Habit très pratique et peu contraignant qui arrive au dessus du genou.
Boutonnage sur deux rangs proches, comme c'était la mode dans les états Allemands et en Russie à l'époque
Le col, les parements (en botte) des manches et les pattes d'épaules sont de la couleur distinctive de la province.
Selon la province concernée, ils peuvent être rouge foncé, rouge clair, jaune, blanc, voire vert pomme comme c'est le cas du 5e de Westphalie.
Le pantalon de toile ou de laine est souvent blanc ou gris. Mais peut parfois être aussi d'une autre couleur, généralement sombre.
Si le Wehrmann porte des guêtres (ce qui n'est pas toujours le cas) elles sont indifféremment portées sur ou sous le pantalon.
L'homme de base porte un havresac de peau de vache ou de toile munis d'une courroie ventrale qui relie les deux courroies des épaules et assure une meilleure stabilité du sac. Il porte son manteau ou sa capote, roulé sur le sac ou en travers du corps, à la prussienne.
Souvent, la gamelle individuelle est glissée dans un petit sac de lin et attachée au havresac. Comme dans la ligne.
Les buffleteries sont souvent noires (tradition allemande), mais pas systématiquement.
Ainsi, les sources qui évoquent le 5e Landwehr de Westphalie, parlent de buffleteries blanches, notamment pour les banderoles.
Au côté, il arbore également l'indispensable "sac à pain" (Brotbeutel) en toile qui lui sert à mettre tout son fourbi immédiatement à portée de la main (tabac, couteau, cuillère, briquet... et pain bien entendu!).
Le Wehrmann est armée d'un fusil: soit un Charleville français (les Prussiens prendront près de 200 000 de ces armes dans les citadelles conquises en Allemagne en 1813) soit équipés du Brow Bess britannique, excellent produit d'exportation pour les Anglais...
Il porte parfois un sabre court au côté. Souvent un briquet Français ou un sabre Prussien d'infanterie de l'époque du Grand Frédéric. Parfois également une petite hache, objet utile au bivouac...
Vous aurez reconnu l'affreux La Férule sur cette série de photos. Plus abominable que jamais!
Il est vêtu d'une tunique de drap de laine bleu foncé, appelée "Litewka", à la fois ample et proche du corps.
Habit très pratique et peu contraignant qui arrive au dessus du genou.
Boutonnage sur deux rangs proches, comme c'était la mode dans les états Allemands et en Russie à l'époque
Le col, les parements (en botte) des manches et les pattes d'épaules sont de la couleur distinctive de la province.
Selon la province concernée, ils peuvent être rouge foncé, rouge clair, jaune, blanc, voire vert pomme comme c'est le cas du 5e de Westphalie.
Le pantalon de toile ou de laine est souvent blanc ou gris. Mais peut parfois être aussi d'une autre couleur, généralement sombre.
Si le Wehrmann porte des guêtres (ce qui n'est pas toujours le cas) elles sont indifféremment portées sur ou sous le pantalon.
L'homme de base porte un havresac de peau de vache ou de toile munis d'une courroie ventrale qui relie les deux courroies des épaules et assure une meilleure stabilité du sac. Il porte son manteau ou sa capote, roulé sur le sac ou en travers du corps, à la prussienne.
Souvent, la gamelle individuelle est glissée dans un petit sac de lin et attachée au havresac. Comme dans la ligne.
Les buffleteries sont souvent noires (tradition allemande), mais pas systématiquement.
Ainsi, les sources qui évoquent le 5e Landwehr de Westphalie, parlent de buffleteries blanches, notamment pour les banderoles.
Au côté, il arbore également l'indispensable "sac à pain" (Brotbeutel) en toile qui lui sert à mettre tout son fourbi immédiatement à portée de la main (tabac, couteau, cuillère, briquet... et pain bien entendu!).
Le Wehrmann est armée d'un fusil: soit un Charleville français (les Prussiens prendront près de 200 000 de ces armes dans les citadelles conquises en Allemagne en 1813) soit équipés du Brow Bess britannique, excellent produit d'exportation pour les Anglais...
Il porte parfois un sabre court au côté. Souvent un briquet Français ou un sabre Prussien d'infanterie de l'époque du Grand Frédéric. Parfois également une petite hache, objet utile au bivouac...
Vous aurez reconnu l'affreux La Férule sur cette série de photos. Plus abominable que jamais!
La Férule- Messages : 727
Date d'inscription : 29/05/2014
Age : 55
Localisation : Grande Alsace de l'Est
Bastien aime ce message
Re: Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
Belle présentation de cette troupe de peu de valeur au combat.
Invité- Invité
Re: Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
Dans les bois de St-Quirin, j'en ai vu qui se défendaient pas trop mal...
La Férule- Messages : 727
Date d'inscription : 29/05/2014
Age : 55
Localisation : Grande Alsace de l'Est
Re: Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
Il y a toujours des exceptions. Sans doute un ancien ayant combattu sous nos aigles en Russie.
Invité- Invité
Re: Tenue du "Wehrmann", l'homme sous les armes de la Landwehr Prussienne vers 1813.
talavera a écrit:Il y a toujours des exceptions. Sans doute un ancien ayant combattu sous nos aigles en Russie.
En plus... Cette réponse est tout à fait plausible puisque la Landwehr Westphalienne a puisé dans le contingent ayant servi sous l'ex roi Jérôme!
D'ailleurs, selon les annales du 5e, la première levée fut difficile à réaliser. Justement à cause de cela...
La Férule- Messages : 727
Date d'inscription : 29/05/2014
Age : 55
Localisation : Grande Alsace de l'Est
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